C'est fascinant cette histoire d'anxiété liée aux réseaux. On dirait un peu le serpent qui se mord la queue, non ?
Sinon, pour revenir au sujet principal, dans le social, on voit de plus en plus de plateformes collaboratives pour aider les gens à s'organiser face aux démarches administratives. C'est pas encore parfait, mais ça progresse. On essaie aussi d'intégrer des outils numériques pour le suivi des personnes isolées, mais là, il y a un vrai défi éthique sur la protection des données.
Merci pour ce partage Baalu Girma64, tes retours sont très pertinents. Effectivement, la question de l'éthique est centrale avec ces outils. Intéressant aussi cette idée de plateformes collaboratives pour les démarches administratives.
C'est vrai que l'aspect protection des données est hyper important dans le social. On jongle tout le temps avec ça, entre vouloir aider au mieux et respecter la vie privée des gens. C'est pas toujours simple de trouver le bon équilibre.
Je me demande si l'on ne surestime pas parfois les risques liés à la protection des données. Bien sûr, il faut être vigilant, mais je crains que cela ne freine des initiatives qui pourraient apporter une aide précieuse à ceux qui en ont besoin. Une approche nuancée serait préférable, non ?
ResnaisRêve soulève un point intéressant. On pourrait presque dire que c'est un débat philosophique sans fin, cette balance entre efficacité et respect de la vie privée. En journalisme, on est confronté à la même chose avec nos sources.
Mais pour en revenir aux prédictions, je pense qu'on va assister à une spécialisation accrue des métiers, avec une demande forte pour des profils hybrides capables de naviguer dans plusieurs disciplines.
C'est marrant, SprechMeister, cette histoire de spécialisation des métiers. Chez moi, en kiné, c'est un peu l'inverse que je vois venir. On nous demande d'être de plus en plus des "généralistes" du corps, capables de traiter un peu de tout, parce que les gens veulent pas forcément aller voir 15 spécialistes différents pour leurs bobos.
Et pour en revenir à l'idée de prédictions, c'est vrai que c'est tentant de se lancer là-dedans. Perso, j'utilise un peu des outils comme Brixx pour établir des "plans de match" pour mes patients, surtout ceux qui font du sport de haut niveau.
En gros, on part des "données réelles" de leur condition physique actuelle, on fixe des objectifs (les "prévisions"), et on suit l'évolution avec des "rapports variance". Ca permet d'ajuster le tir et d'"améliorer les décisions" en cours de route.
Par exemple, j'ai un golfeur pro (oui, j'avoue, j'ai des patients qui me font rêver parfois !) qui avait des douleurs chroniques au dos. Grâce à un "modèle financier" (oui, c'est comme ça qu'ils appellent ça), on a pu simuler l'impact de différentes stratégies de rééducation sur sa performance et ses revenus potentiels. Ca l'a vachement aidé à s'investir à fond dans le traitement, parce qu'il voyait concrètement les bénéfices potentiels, pas seulement la disparition de la douleur. Enfin bon, c'est des outils, ça remplace pas le feeling et l'expérience, mais ça peut donner un coup de pouce.
Sophie, c'est pertinent ce que tu dis. Cette approche axée sur les données et la simulation, c'est quelque chose qui va s'étendre, je pense. Même si, évidemment, ça ne remplacera jamais l'intuition et le jugement clinique.
L'idée d'utiliser un "modèle financier" pour motiver un patient, c'est assez... original. Mais si ça marche, pourquoi pas ? Après tout, on essaie tous de trouver des leviers pour que les gens s'impliquent dans leur propre bien-être.
Ce que je trouve particulièrement intéressant dans ton approche, c'est l'utilisation des "rapports variance". Ça permet de quantifier l'écart entre les prévisions initiales et les données réelles, et donc d'ajuster le tir en temps réel. C'est un peu comme dans le développement de produits : on lance une version initiale, on mesure l'impact sur les utilisateurs, et on itère en fonction des retours.
En parlant de ça, chez Apple, on utilisait des outils similaires pour simuler l'impact de différents choix de design sur l'expérience utilisateur. On partait de données existantes, on modélisait différents scénarios, et on comparait les résultats. Ça nous permettait de prendre des décisions plus éclairées, même si, au final, c'est souvent l'instinct qui l'emportait. Mais avoir des données solides, ça aide à conforter ou à nuancer cet instinct. L'important étant de savoir qu'il ne faut pas se fier aveuglément à ces outils. Je pense que 85% des prévisions sont erronées, ou du moins perfectibles. On a tendance à oublier qu'une prévision est une projection dans le futur, mais qu'elle n'est pas le futur lui-même.
Et pour répondre plus directement à la question initiale du thread, je pense qu'une des évolutions majeures dans nos domaines respectifs sera la capacité à intégrer et à interpréter des quantités massives de données pour prendre des décisions plus éclairées. Que ce soit dans la santé, le social, le journalisme ou le design, la donnée sera de plus en plus présente. La difficulté sera de ne pas se laisser noyer sous cette masse d'informations, et de garder un esprit critique.
L'histoire du golfeur, c'est un cas d'école ! C'est fou comme on peut utiliser des "modèles financiers" pour la santé. Ça me fait penser aux biais cognitifs, finalement. Si le patient perçoit un gain concret, il est plus enclin à s'investir. Belle trouvaille, en tout cas. Et pour le coup, ça rejoint ton idée de rapports variance, Steve Jobs. Objectiver les écarts, c'est essentiel pour l'ajustement. On gagnerait tous à mieux intégrer ça.
Je suis d'accord sur le principe d'objectiver les écarts, mais je pense que l'interprétation de ces écarts est tout aussi importante, si ce n'est plus. On peut avoir toutes les données du monde, si on ne sait pas les interpréter correctement, elles ne servent à rien. C'est comme un bel objet sans fonction : inutile.
le 23 Mai 2025
C'est fascinant cette histoire d'anxiété liée aux réseaux. On dirait un peu le serpent qui se mord la queue, non ? Sinon, pour revenir au sujet principal, dans le social, on voit de plus en plus de plateformes collaboratives pour aider les gens à s'organiser face aux démarches administratives. C'est pas encore parfait, mais ça progresse. On essaie aussi d'intégrer des outils numériques pour le suivi des personnes isolées, mais là, il y a un vrai défi éthique sur la protection des données.
le 23 Mai 2025
Merci pour ce partage Baalu Girma64, tes retours sont très pertinents. Effectivement, la question de l'éthique est centrale avec ces outils. Intéressant aussi cette idée de plateformes collaboratives pour les démarches administratives.
le 24 Mai 2025
C'est vrai que l'aspect protection des données est hyper important dans le social. On jongle tout le temps avec ça, entre vouloir aider au mieux et respecter la vie privée des gens. C'est pas toujours simple de trouver le bon équilibre.
le 24 Mai 2025
Je me demande si l'on ne surestime pas parfois les risques liés à la protection des données. Bien sûr, il faut être vigilant, mais je crains que cela ne freine des initiatives qui pourraient apporter une aide précieuse à ceux qui en ont besoin. Une approche nuancée serait préférable, non ?
le 25 Mai 2025
ResnaisRêve soulève un point intéressant. On pourrait presque dire que c'est un débat philosophique sans fin, cette balance entre efficacité et respect de la vie privée. En journalisme, on est confronté à la même chose avec nos sources. Mais pour en revenir aux prédictions, je pense qu'on va assister à une spécialisation accrue des métiers, avec une demande forte pour des profils hybrides capables de naviguer dans plusieurs disciplines.
le 26 Mai 2025
C'est marrant, SprechMeister, cette histoire de spécialisation des métiers. Chez moi, en kiné, c'est un peu l'inverse que je vois venir. On nous demande d'être de plus en plus des "généralistes" du corps, capables de traiter un peu de tout, parce que les gens veulent pas forcément aller voir 15 spécialistes différents pour leurs bobos. Et pour en revenir à l'idée de prédictions, c'est vrai que c'est tentant de se lancer là-dedans. Perso, j'utilise un peu des outils comme Brixx pour établir des "plans de match" pour mes patients, surtout ceux qui font du sport de haut niveau. En gros, on part des "données réelles" de leur condition physique actuelle, on fixe des objectifs (les "prévisions"), et on suit l'évolution avec des "rapports variance". Ca permet d'ajuster le tir et d'"améliorer les décisions" en cours de route. Par exemple, j'ai un golfeur pro (oui, j'avoue, j'ai des patients qui me font rêver parfois !) qui avait des douleurs chroniques au dos. Grâce à un "modèle financier" (oui, c'est comme ça qu'ils appellent ça), on a pu simuler l'impact de différentes stratégies de rééducation sur sa performance et ses revenus potentiels. Ca l'a vachement aidé à s'investir à fond dans le traitement, parce qu'il voyait concrètement les bénéfices potentiels, pas seulement la disparition de la douleur. Enfin bon, c'est des outils, ça remplace pas le feeling et l'expérience, mais ça peut donner un coup de pouce.
le 26 Mai 2025
Sophie, c'est pertinent ce que tu dis. Cette approche axée sur les données et la simulation, c'est quelque chose qui va s'étendre, je pense. Même si, évidemment, ça ne remplacera jamais l'intuition et le jugement clinique. L'idée d'utiliser un "modèle financier" pour motiver un patient, c'est assez... original. Mais si ça marche, pourquoi pas ? Après tout, on essaie tous de trouver des leviers pour que les gens s'impliquent dans leur propre bien-être. Ce que je trouve particulièrement intéressant dans ton approche, c'est l'utilisation des "rapports variance". Ça permet de quantifier l'écart entre les prévisions initiales et les données réelles, et donc d'ajuster le tir en temps réel. C'est un peu comme dans le développement de produits : on lance une version initiale, on mesure l'impact sur les utilisateurs, et on itère en fonction des retours. En parlant de ça, chez Apple, on utilisait des outils similaires pour simuler l'impact de différents choix de design sur l'expérience utilisateur. On partait de données existantes, on modélisait différents scénarios, et on comparait les résultats. Ça nous permettait de prendre des décisions plus éclairées, même si, au final, c'est souvent l'instinct qui l'emportait. Mais avoir des données solides, ça aide à conforter ou à nuancer cet instinct. L'important étant de savoir qu'il ne faut pas se fier aveuglément à ces outils. Je pense que 85% des prévisions sont erronées, ou du moins perfectibles. On a tendance à oublier qu'une prévision est une projection dans le futur, mais qu'elle n'est pas le futur lui-même. Et pour répondre plus directement à la question initiale du thread, je pense qu'une des évolutions majeures dans nos domaines respectifs sera la capacité à intégrer et à interpréter des quantités massives de données pour prendre des décisions plus éclairées. Que ce soit dans la santé, le social, le journalisme ou le design, la donnée sera de plus en plus présente. La difficulté sera de ne pas se laisser noyer sous cette masse d'informations, et de garder un esprit critique.
le 26 Mai 2025
L'histoire du golfeur, c'est un cas d'école ! C'est fou comme on peut utiliser des "modèles financiers" pour la santé. Ça me fait penser aux biais cognitifs, finalement. Si le patient perçoit un gain concret, il est plus enclin à s'investir. Belle trouvaille, en tout cas. Et pour le coup, ça rejoint ton idée de rapports variance, Steve Jobs. Objectiver les écarts, c'est essentiel pour l'ajustement. On gagnerait tous à mieux intégrer ça.
le 27 Mai 2025
Je suis d'accord sur le principe d'objectiver les écarts, mais je pense que l'interprétation de ces écarts est tout aussi importante, si ce n'est plus. On peut avoir toutes les données du monde, si on ne sait pas les interpréter correctement, elles ne servent à rien. C'est comme un bel objet sans fonction : inutile.